Pour en finir avec la rivalité frères et soeurs

Dans l’esprit de nos enfants, le frère ou la soeur est un rival, il prend de la place, de l’amour, du temps.

Vous aurez beau leur expliquer que non, pour eux, c’est ce qu’ils ressentent, et pour eux, c’est vrai. Le nier, c’est poser la première pierre sur laquelle va se construire la rivalité. A l’inverse, reconnaître que c’est difficile de partager ses parents va leur permettre de ne plus focaliser dessus. Maman et Papa savent.

Dans le même ordre d’idée, je crois qu’il convient de permettre aux enfants de dire qu’ils n’aiment pas leur frère ou soeur, et d’ailleurs ce n’est peut-être pas ce qu’on leur demande. Ce qu’on leur demande c’est de vivre avec, et cela c’est beaucoup plus réaliste et acceptable pour l’enfant. Le dire avec des mots leur permettra d’avoir moins envie de le dire avec des coups…

Nos enfants sont différents les uns des autres. On les aime donc différemment, pas moins ou plus, mais chacun pour ce qu’il est. Les enfants se sentiront à l’aise si vous leur faites comprendre que vous les aimez pour leur individualité, que chacun est unique pour vous, et unique dans le monde, que vous répondez à leurs besoins de façon personnelle.

Chacun peut ainsi se construire et trouver sa place, petit à petit, dans la famille et dans la société.

Sophie Bénézech
Psycho-praticienne

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